10 jours déja que je suis revenue à Taipei; et beaucoup de choses se sont passés. Après deux jours à peine de calme plat, le tourbillon des nouveaux venus a ramené le dorm à ses premières jeunesses, et c'est à nouveau la folie des nouveaux jours à Taiwan. Mais l'heure n'est pas à cela, avant de parler de maintenant et demain, j'aimerais revenir sur hier, sur avant, sur le Cambodge et mon expérience hors du commun.
J'y suis restée une semaine, en compagnie d'Eva, mon amie de Sciences-po. Je suis aprtie le samedimatin. couchée à 2h du matin ("verre d'aieu" oblige) et levée à 4h"à, autant dire que je ne partais pas avec une reserve de sommeil. Aller à l'aéroport, pour une apprentie voyageuse comme moi, c'était toute une expédition. Attraper unt axi dans la nuit froide, lui expliquer que je veux prendre le bus à la gare, pour aller à l'aéroport. En chinois bien sur. Succés sur ce point. mais ensuite, la conversation s'engage, et à moins que le Cambodge ne soit très célébre pour son café, je crois que la compréhension respective fut assez limitée. mais succés quand même.
Arrivée à la gare, acheter un billet de bus. Rien de plus facile. Monter dans le bus, descendre au bon arrêt. rien de plus facile, puisque je descends au terminus. tout était tellement facile et sans accroc que je me retrouvais à l'aéroport 2h30 avant mon vol. Pendant que j'attendais patiemment dans cet aéroport ou il ne se asse rien, le soleil se levait...
Dans l'avion, je me réjouis de comprendre l'angalis de shotesses de l'air, ce n'était pas le cas au mois d'aout. et je suis folle de joie lorsque je comprends quelques phrases en chinois.
Finalement, après 3heures et demi de vol et une demie heure de retard, je suis arrivée à phnom Penh, où, fidèle, m'attendait le Bambou.
Dés le départ, le ton était donné: soleil de plomb et motodop. les premières impressions sont persistentes.
les deux premiers jours, on les a passés à phnom Penh, à rencontrer d'autres volontaires francais, à se prélasser dans les cafés. la première soirée, une fête était organisée pour le départ du'ne volontaire. Les étudiants ont chanté, mangé, dansé toute la soirée. Et moi j'ai pris mon cours d'initiation à la danse khmère. Les soirées Enfants du mékong sont bien différentes des nuits de Taipei, mais elles ont un charme simple etconfortable. Et pour une première soirée dans un nouveau pays, je n'aurais pu rêver mieux...
De phnom Penh, j'ai vu les marchés, le trafic impossible, la maison de Bambou...
lundi midi, on a quitté la capitale, pour se rendre à Siem Reap, ville du nord, connue pour sa proximité avec les célébrissimes temples. 6 heures de bus dont j'attendais le pire et qui en fin de compte furent tout à fait paisibles. On m'avait menti, les gens en sont pas tous malades, les sièges ne sont as terriblement indonfortable, et le karaoke, n'est en fait que des clips vidéos passés en boucle, mais personne ne change. que ceux qui se plaignent aillent à Taiwan et ils comprendront...
Sortir du bis, par contre, était plus épique. Survivre à la meute agressive des chaufferus de touktouk qui vous agitent devant les yeux les affiches de leur tarif, au risque de vous crever un oeuil au passage, vous tourne autour en vous piétinant les pieds...
A siem reap, c'était la vie de chateau, une bonne dose de gastronomie francçaise, de croissants, de glaces et de steacks...
Et puis bien sur, en journée, les temples... La raison pour laquelle des milliers de touristes se pressent dés le petit matin sur els routes de foret... pour nous, c'était méthode écolo: vélos loués un dollar la journée, nos jambes, nos bouteilles d'eau et en avant l'aventure. Sept temples en trois jours, pas mal de crampes au jambes et de mal aux fesses, mais à l'arrivée aussi, quelques centaines de photos et des souvenirs écrits à l'encre indélibile. Un dernier diner romantique aux chandelles, et l'on repartait, direction Battambang, vlle clame et paisible comparée à siem Reap, avant de revenir finalement à Phnom Penh.
le dernier soir, le Bambou m'a emmenée voir un autre petit bout de la culture khmère, à travers le théâtre d'ombre, un dernier petit morceau d'émerveillement, avant le départ.
Départ sous le soleil, arrivée à Taiwan sous la pluie, dans le froid et le noir. Nul doute, le Cambodge était loin derrière moi...