6 janvier 2008
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"Each has his past shut in him like the leaves of a book known to him by his heart, and his friends can only read the title."
Virginia Woolf
(Chacun de nous a son passé renfermé an lui comme les pages d'un livre qu'il connait par coeur, mais dont ses amis ne peuvent lire que le titre.)
Je n'écris pas autant sur ce blog que je le pensais en quittant la France. je n'ai ni l'assiduité, ni l'intensité que j'espérais. les projets d'articles trainent dans ma tête, où je les tourne, retourne, détourne jusqu'à les embrouiller totalement, et une fois l'indigestion arrivée, je perds tout intérêt pour le sujet et l'article ne vient jamais à la vie. tout reste dans ma tête en l'air. si seulement ca n'arrivait que pour mon blog...
Mais c'est frustrant parfois, de voir que les mots ne suffisent pas. je pourrais écrire un article par jour, aller jusqu'à vous décrire le moindre détail, vous ne seriez toujours pas là, vous ne sauriez toujours pas. Et c'est étrange de penser que de cette année de ma vie, vous ne saurez jamais vraiment rien. Il parait qu'après un tel voyage, on est frustré au retour parceque les gens qui nous accueillent ne nous posent que quelques questions que l'on trouve sans intérêt, et montrent eux même assez peu d'intérêt, et en plus on se retrouve incapable de répondre à ces questions sans trahir, oublier, tronquer, travestir la réalité de notre voyage.
c'est un peu pareil pour le blog. les mots ne suffisent pas. et puis souvent, je finis par rejoindre Vriginia Woolf qui nous disait, qu'il ne faut pas gacher la beauté des choses en les exprimant...
Je n'écrie pas autant que j'aimerais, ca ne m'empêche pas de penser à vous...
Virginia Woolf
(Chacun de nous a son passé renfermé an lui comme les pages d'un livre qu'il connait par coeur, mais dont ses amis ne peuvent lire que le titre.)
Je n'écris pas autant sur ce blog que je le pensais en quittant la France. je n'ai ni l'assiduité, ni l'intensité que j'espérais. les projets d'articles trainent dans ma tête, où je les tourne, retourne, détourne jusqu'à les embrouiller totalement, et une fois l'indigestion arrivée, je perds tout intérêt pour le sujet et l'article ne vient jamais à la vie. tout reste dans ma tête en l'air. si seulement ca n'arrivait que pour mon blog...
Mais c'est frustrant parfois, de voir que les mots ne suffisent pas. je pourrais écrire un article par jour, aller jusqu'à vous décrire le moindre détail, vous ne seriez toujours pas là, vous ne sauriez toujours pas. Et c'est étrange de penser que de cette année de ma vie, vous ne saurez jamais vraiment rien. Il parait qu'après un tel voyage, on est frustré au retour parceque les gens qui nous accueillent ne nous posent que quelques questions que l'on trouve sans intérêt, et montrent eux même assez peu d'intérêt, et en plus on se retrouve incapable de répondre à ces questions sans trahir, oublier, tronquer, travestir la réalité de notre voyage.
c'est un peu pareil pour le blog. les mots ne suffisent pas. et puis souvent, je finis par rejoindre Vriginia Woolf qui nous disait, qu'il ne faut pas gacher la beauté des choses en les exprimant...
Je n'écrie pas autant que j'aimerais, ca ne m'empêche pas de penser à vous...
Published by Eugenie a taipei
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dans
déambulations nocturnes dans mon esprit
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